Page 242 - Thomas Mann - Čarobni breg
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Ali on značajno zavrte glavom, s licem nad ćilimom, i odgovori:
            »Je m’en ficherais, je me fiche de tous ces Carducci et de la République éloquente et du
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        progrès humain dans le temps, car je t’aime!
            6   Briga  me  za  njih,  baš  me  briga  za  sve  te  Kardučije  i  rečitu  republiku  i  napredak  čovečanstva  u
        vremenu, — jer ja te volim!
            Ona mu svojom rukom nežno pomilova kratko podšišanu kosu na zatiljku.
                                                         à
            »Petit  bourgeois!«  reče.  »Joli  bourgeois  la petite  tache humide. Est         -ce vrai  que tu
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        m’aimes tant?«
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              Mali malograđanine!... Lepi malograđanine sa malim rovitim ognjištem. Zar me zbilja toliko voliš?
            I oduševljen dodirom njene ruke, sad na kolenima, glave zabačene a očiju zatvorenih, on
        nastavi da govori:
            »Oh, l’amour, tu sais... Le corps, ramour, la mort, ces trois ne font qu’un. Car le corps,
        c’est la maladie et la volupté, et c’est lui qui fait la mort, oui, ils sont charnels tous deux,
        l’amour et la mort, et voilà leur terreur et leur grande magie! Mais la mort, tu comprends,
        c’est d’une part une chose mal famée, impudente qui fait rougir de honte; et d’autre part c’est
        une puissance très solennelle et très majestueuse, — beaucoup plus haute que la vie riante
        gagnant de la monnaie et farcissant sa panse, — beaucoup plus vénérable que le progrès qui
        bavarde par les temps, — parce qu’elle est l’histoire et la noblesse et la piété et l’étemel et le
        sacré qui nous  fait tirer le chapeau et marcher sur la pointe des pieds... Or, de même, le
        corps, lui aussi, et l’amour du corps sont une affaire indécente et fâcheuse, et le corps rougit
        et pâlit à sa surface par frayeur et honte de lui-même. Mais aussi il est une grande gloire
        adorable, image miraculeuse de la vie organique, sainte merveille de la forme et de la beauté,
        et l’amour pour lui, pour le corps humain, c’est de même un intérêt extrêmement humanitaire
        et une puissance plus éducative que toute la pédagogie du monde!... Oh, enchantante beauté
        organique qui ne se compose ni de teinture à l’huile ni de pierre, mais de matière vivante et
        corruptible, pleine du secret fébrile de la vie et de la pourriture! Regarde la symétrie mer-
        veilleuse de l’édifice humain, les épaules et les hanches et les mamelons fleurissants de part
        et d’autre sur la poitrine, et les côtes arrangées par paires, et le nombril au milieu dans la
        mollesse du ventre, et le sexe obscur entre les cuisses! Regarde les omoplates se remuer sous
        la peau soyeuse du dos,  et l’échine qui descend  vers  la  luxuriance double et  fraîche  des
        fessés, et les grandes branches des vases et des nerfs qui passent du tronc aux rameaux par
        les aisselles, et comme la structure des bras correspond à celle des jambes. Oh, les douces
        régions de la jointure intérieure du coude et du jarret avec leur abondance de délicatesse
        organique sous leurs coussins de chair! Quelle fête immense de les caresser, ces endroits
        délicieux du corps humain! Fête à mourir sans plainte après! Oui, mon dieu, laisse-moi sentir
        l’odeur de la peau de ta rotule, sous laquelle l’ingénieuse capsule articulaire sécrète son huile
        glissante! Laisse-moi toucher dévotement de ma bouche l’Arteria femoralis qui bat au front
        de ta  cuisse et  qui se  divise  plus bas  en  les deux  artères  du tibia!  Laisse-moi  ressentir
        l’exhalation de tes pores et tâter ton duvet, image humaine d’eau et d’albumine, destinée
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        pour l’anatomie du tombeau, et laisse-moi périr, mes lèvres aux tiennes!«
            8  O, ljubav, znaš... Telo, ljubav, smrt — to troje čini samo jedno. Jer telo je bolest i požuda, a ono nam
        donosi smrt, da, oboje je puteno, i ljubav i smrt, i u tome je njihov užas i njihova mađija! Ali smrt, razumeš,
        ova jednim delom ima vrlo rđav glas, ona je nešto bestidno, zbog čega se crvenim od srama; a s druge
        strane, to je sila vrlo svečana i vrlo veličanstvena — mnogo uzvišenija nego veseli život koji pravi pare i
        nabija mešinu — mnogo dostojnija poštovanja nego napredak koji neprestano blebeće, — zato što je smrt
        istorija i plemenitost i pobožnost, i ono večno i sveto što čini da skinemo šešir i da hodamo na vrhovoima
        prstiju... A isto tako, i telo i ljubav prema telu su nešto nepristojno i neprijatno, i telo pocrveni i pobledi na
        površini svojoj usled straha i stida od sama sebe. Ali ono je isto tako velika slava dostojna obožavanja,
        čudesna slika organskog života, sveto čudo obličja i lepote, a ljubav prema njemu, prema ljudskom telu, to
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