Page 238 - Thomas Mann - Čarobni breg
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3 Svakako, ali sasvim slučajno...
»Ti si to doznala od Berensa?«
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»Toujours ce Behrens!«
4 Uvek taj Berens!
»Oh, il a représenté ta peau d’une façon tellement exacte... D’ailleurs, c’est un veuf aux
joues ardentes et qui possède un service à café très remarquable... Je crois bien qu’il
connaisse ton corps non seulement comme médecin, mais aussi comme adepte d’une autre
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discipline de lettres humaines.«
5 O, on je tvoju kožu predstavio tako verno... Uostalom, to je udovac zažarenih obraza koji ima
izvanredan servis za kafu... Sasvim verujem da on tvoje telo poznaje ne samo kao lekar već i kao privrženik
jedne druge discipline humanističkih nauka.
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»Tu as décidément raison de dire que tu parler en rêve, mon ami.«
6 Ti zaista imaš razloga da kažeš da govoriš kao u snu, dragi moj.
»Soit... Laisse-moi rêver de nouveau après m’avoir réveillé si cruellement par cette
cloche d’alarme de ton départ. Sept mois sous tes yeux... Et à présent, où en réalité j’ai fait ta
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connaissance, tu me parles de départ!«
7 Pa neka... Pusti me da opet snevam pošto si me tako svirepo probudila zvonom za uzbunu tvoga
odlaska! Sedam meseca biti pored tebe... A sad, kad sam se stvarno s tobom upoznao, ti mi govoriš o
odlasku!
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»Je te répète que nous aurions pu causer plus tôt.«
8 Ponavljam ti da smo mogli da razgovaramo i ranije.
»A da li si ti to želela?«
»Moi? Tu ne m’échapperas pas, mon petit. Il s’agit de tes intérêts à toi. Est-ce que tu étais
trop timide pour t’approcher d’une femmme à qui tu parles en rêve maintenant, ou est-ce
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qu’il y avait quelqu’un qui t’en a empêché?«
1 Ja? Mene nećeš uhvatiti, dragi moj. Tiče se tvojih interesa. Jesi li ti bio odviše stidljiv da priđeš ženi
kojoj sad govoriš u snu, ili je bio neko ko te je u tome sprečavao?
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»Je te l’ai dit. Je ne voulais pas te dire vous.«
2 Rekao sam ti već. Nisam ti hteo reći „vi“.
»Farceur. Réponds donc, — ce monsieur beau parleur, cet Italien-là qui a quitté la soirée,
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— qu’est-ce qu’il t’a lancé tantôt?«
3 Šališ se. Reci mi — taj gosopodin što lepo govori, taj Italijan što je napustio zabavu, — šta ti je
malopre dobacio?
»Je n’en ai entendu absolument rien. Je me soucie très peu de ce monsieur, quand mes
yeux te voient. Mais tu oublies... il n’aurait pas été facile du tout de faire ta connaissance
dans le monde. Il y avait encore mon cousin avec qui j’étais lié et qui incline très peu à
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s’amuser ici: il ne pense à rien qu’à son retour dans les plaines, pour se faire soldat.«
4 Ništa nisam čuo. Kad tebe ugledam, ja malo hajem za toga gospodina. Ali ti zaboravljaš... ne bi bilo
nimalo lako upoznati se s tobom u društvu. Tu (je i moj rođak, s kojim sam vezan i koji je vrlo malo sklon da
se ovde zabavlja. On samo misli kako će da se vrati u ravnicu i da postane vojnik.
»Pauvre diable. Il est, en effet, plus malade qu’il ne sait. Ton ami italien, du reste, ne va
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pas trop bien non plus.«
5 Jadnik. On je u stvari mnogo bolesniji nego što misli. A ni tvoj prijatelj Italijan nije ništa bolje.
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»II le dit lui-même. Mais mon cousin... Est-ce vrai? Tu m’effraies.«
6 On to i sam kaže. Ali moj rođak... Zar je to istina? Ti me plašiš.
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»Fort possible qu’il aille mourir, s’il essaye d’être soldat dans les plaines.«
7 Lako je moguće da će umreti ako pokuša da bude vojnik u ravnici.
»Qu’il va mourir. La mort. Terrible mot, n’est-ce pas? Mais c’est étrange, il ne
m’impressionne pas tellement aujourd’hui, ce mot. C’était une façon de parler bien
conventionnelle, lorsque je disais »Tu m’effraies.« L’idée de la mort ne m’effraie pas. Elle